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Petite île, grande plateforme économique et culturelle

Vous êtes assis dans un restaurant et vous venez de commander un Cacio e Pepe, un plat préféré des romains, ou peut-être un rougail, un plat à base de tomate, populaire dans les îles des Mascareignes. Il est très probable que, si vous écoutez attentivement, vous entendrez des bribes de français, italien, anglais (à divers degrés d ‘«accent»), créole (le vernaculaire), bhojpuri et hindi. Le mélange surprenant d’accents, de tons, de langues et de dialectes parlés reflète la mosaïque culturelle de Maurice tel un microcosme du monde.

L’histoire – avec ses vagues de migration de l’Afrique de l’Est, de la Chine, de l’Angleterre, de la France et des Indes – explique dans une certaine mesure la diversité que l’on peut rencontrer sur un si petit bout de terre. Pendant le commerce des épices, Maurice était un arrêt essentiel pour les grands navires qui faisaient la traversée vers les Indes orientales. Un siècle plus tard, en 2018, Maurice se positionne aujourd’hui comme une plaque tournante entre trois marchés à fort potentiel: l’Afrique, la Chine et l’Inde.

Chaque jour, il ya des dizaines de vols vers Paris, Londres, Dubaï, Sydney, Shanghai, Nairobi, Istanbul, Mumbai, Johannesburg, Singapour, Helsinki, Copenhague, Hong Kong, Bangalore, Varsovie … A vous de choisir! Il n’y a pas si longtemps, l’aéroport international SSR a subi une rénovation de 20 milliards de roupies afin de positionner davantage l’île en tant que plaque tournante économique et financière et porter sa capacité annuelle à 4,5 millions de passagers.

Le bilinguisme, les industries en plein essor, un système fiscal moins contraignant, des accords de double imposition avec 43 pays, un corridor aérien entre l’Asie et l’Afrique, des liens historiques avec l’Inde et l’Europe, une position géographique clé dans l’océan Indien et la diversité de sa population sont autant de facteurs qui contribuent à faire de Maurice le centre névralgique et économique de l’océan Indien.